Ascension du Pic du Midi d’Ossau (Année 2023)
Le Pic du Midi d’Ossau (2.884m) depuis la cabane de l’Araille avec une nuit au refuge de Pombie.
- Déniv: +1400m – (4h15+3h45)= 8h00 – 15 km Niv: Montagnard
- La montée au refuge: +400m/-100m – 1h15 – 4km
- Ascension depuis le refuge et retour à la voiture: +1000m/-1300m – (3h00+3h45)= 6h45 – 11km
- Date: le 01.08.2023 – Vallée d’Ossau – Départ: Cabane de l’Araille 1720m (D934m)
J’ai beau le faire et le refaire, ce sommet après 6 ascensions effectuées par la Face Nord, la traversée petit Pic/Grand Pic et 4 fois par la voie normale dont un bivouac au sommet, il est toujours aussi grandiose à gravir avec en plus cette fois-ci, un peu plus d’adrénaline supplémentaire avec une descente sous une pluie fine !
Mythique sommet en forme de dent, le Pic du Midi d’Ossau attire tous les regards depuis la plaine, c’est un géant des Pyrénées qu’il faut faire au moins une fois dans sa vie. Son ascension est réservée uniquement aux montagnards aguerris et confirmés ou a des randonneurs qui sont accompagnés par un accompagnateur ou par un guide professionnel.
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Difficultés:
- Sans être très difficile pour ceux qui ont le niveau Montagnard, trois cheminées vous barrent le chemin. Par conséquent l’itinéraire s’adresse exclusivement aux randonneurs expérimentés.
- Matériel: Casque, Baudrier, assureur et mousquetons avec 50 à 60m de corde. Pour la descente, il est recommandé fortement de descendre en rappel les 2 cheminées avec un nœud autobloquant (PRUSIK ou MACHARD), sécurité avant tout !
Pour ceux qui montent sans corde, n’oubliez pas que l’Ossau est souvent bâché à cause de sa situation géographique, vous pouvez comme nous, grimper par beau temps et avec de bonnes prévisions météorologiques et descendre sous le crachin ou une pluie fine avec les conséquences que vous pouvez deviner.- Attention à la 1er cheminée: La plus délicate, surtout sur la fin où il n’y a plus de barreau depuis déjà quelques années (Niveau escalade: III+ avec un Pas de 5a sur la dalle finale qui est bien lisse, si je dois refaire ce sommet une 8em fois, je contournerai cette cheminée par la droite pour ne plus galérer et risquer une glissade lorsque vous êtes en tête de cordée.
Pour ceux qui montent sans corde, n’oubliez pas que l’Ossau est souvent bâché à cause de sa situation géographique, vous pouvez comme nous, grimper par beau temps et avec de bonnes prévisions météorologiques et descendre sous le crachin ou une pluie fine avec les conséquences que vous pouvez deviner.Une première pour Françoise et Yves.
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Départ cabane de l’Araille (1720m) à 1km de la frontière Espagnole du Pourtalet (D934).
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Y a du monde au départ de cette randonnée !
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Depuis la route, descendre en suivant la piste qui descend au gave de Brousset.
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Traverser le pont et vous diriger vers le Nord-Ouest,
puis plein Nord en restant sur le sentier jusqu’au col du Soum de Pombie.
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La vue sur le bas du Cirque d’Anéou depuis la montée au col.
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A l’arrivée au col de soum de Pombie (2129m) 1h depuis le départ, le pic du midi d’Ossau se dévoile enfin.
C’est la face Est qui apparaît ici avec des voies d’escalade qui sont empruntées par des alpinistes que vous apercevrez peut-être en vous rendant sur place. La pointe du petit pic du midi d’Ossau à 2807m se distingue nettement à gauche.
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Depuis le col, suivre le sentier qui descend plein Nord jusqu’au refuge de Pombie.
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Refuge de Pombie (2032m) 1h20 depuis le départ.
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La pleine lune juste après le repas du soir vers 21h45.
Je n’ai pas pris mon zoom pour ne pas m’alourdir, mais ce n’est pas si mal !
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Réveil à 6h du matin pour un petit déjeuner à 6h30.
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Au départ, nous avions prévu de dormir dans nos tentes, mais au dernier moment, j’ai changé d’avis pour dormir dans la tente Marabou (plus de place dans le refuge) et faire une bonne nuit avant l’ascension.
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En réalité, je ne me suis endormi qu’à 2h30 du matin comme d’ailleurs Françoise et j’ai regretté fortement de ne pas avoir pris la tente !
Un randonneur du dimanche qui faisait une itinérance s’est couché vers 20h30 ! Il s’est énervé méchamment contre moi, car apparemment d’après lui, j’avais fait du bruit en rentrant dans la tente Marabou pour prendre des affaires, il a certainement pensé qu’il était dans un hôtel 3 étoiles pour une poignée d’euros. Ce n’est pas la première fois que des personnes qui ne connaissent pas la montagne et qui n’ont donc pas la culture montagnarde, pensent qu’un refuge c’est un hôtel 3 étoiles et ils vous emmerdent dès qu’ils entendent une mouche voler, ce marcheur du dimanche qui a fait plus de bruit que les 20 personnes qui dormait dans la tente Marabou en ronflant et en allumant son téléphone pendant toute la nuit, se reconnaîtra sur la photo précédente. La prochaine fois Monsieur, restez à la maison et ne venez pas passer vos nerfs dans nos Pyrénées !
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Avant de rejoindre le col de Suzon, nous traversons la grande Raillère de Pombie pour atteindre le col.
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Le soleil illumine tour à tour les 4 pointes du massif:
La pointe Jean Santé, pointe d’Aragon, pointe d’Espagne/Grand Pic et Petit Pic.
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L’itinéraire passe par la grande Raillère de Pombie pour atteindre le col de Suzon (Nord-N.E).
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Françoise est impatiente de faire l’ascension, elle essaye d’un regard d’apercevoir la pointe d’Espagne.
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Pointe d’Espagne qui se trouve encore un peu plus haut !
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L’arrivée au Col de Suzon 2127m (30 à 35 minutes depuis le refuge) et 1h45 pour ceux qui sont partis depuis la D934.
Ce jeune homme qui attend au col, a laissé ses copains partir grimper l’Ossau, nous lui avons dit qu’il devait patienter au moins 4 bonnes heures avant que ses amis redescendent, j’espère que le temps n’a pas été trop long pour lui . . . . . . .
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La vue sur le vallon de Magnabaigt depuis le col.
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On remarque évidement que pour la suite les choses vont se compliquer . . . .
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Françoise sur la crête menant à la première cheminée.
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Le magnifique cirque de Moundelhs et sa brèche.
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L’accès à la première cheminée se fait très facilement par le fil de crête (15mn depuis le col).
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La vue sur notre gauche sur la grande raillère que nous venons de traverser depuis le refuge de Pombie.
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Panorama vers la Peña Telera (2764m) et la chaîne de la Partacua (Vallée de Tena).
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L’arrivée à la base de la première cheminée (2.320m).
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Il y a 3 personnes dans la cheminée,
rien à voir avec les 20/25 personnes qui étaient en septembre 2011 (Voir Ici).
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Pour assurer depuis le relais, 30m de corde suffisent largement avec le matériel d’assurage.
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Haute de 20 à 25m, elle est assez redressée et offre des prises correctes,
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sauf sur la fin au niveau de la dalle lisse où le barreau n’y est plus depuis déjà quelques années,
c’est un peu galère pour ceux qui n’ont pas l’habitude avec un pas de 5a sur la fin.
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Pour la seconde cheminée, suivre les cairns en direction de l’Ouest pendant 10 minutes.
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La 2em cheminée (2.420m) hauteur: 25m, offre différentes voies pour la gravir.
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Les prises sont assez nombreuses,
sauf peut-être au début ou il faut passer du début de la faille vers la partie de droite.
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Après cette deuxième cheminée, continuer vers l’Ouest en suivant les cairns
qui vont vous guider au point clé 2.525m pour attaquer la 3em cheminée.
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Il faut par moment s’aider des mains (Niv: II+ voir quelques pas de Niv: III, mais faciles).
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La vue derrière nous est splendide, mais les nuages commencent à se rapprocher de plus en plus !
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Françoise concentrée comme toujours.
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Altitude 2525m: l’itinéraire s’oriente maintenant vers la gauche
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pour entamer le long couloir du Portillon.
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3em Cheminée ou long couloir de 60/80m qui aboutit à la croix de Fer (plein Sud).
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Il faut poser les mains comme depuis le début de l’ascension.
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Niv: II+ voir par moment Niv III, tout dépend par où l’on passe.
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Nous croisons des montagnards qui sont montés bien avant nous,
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et ils ont eu bien raison car le temps est en train de changer !
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La fin du long couloir qui ne pose pas de problème particulier par temps sec,
au retour avec la roche humide, ce le sera beaucoup moins !
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Altitude 2660m: la croix ou signal du portillon, passage obligatoire qu’il ne faut pas manquer au retour.
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Les nuages nous ont rattrapés et vont malheureusement envahir le massif !
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Depuis la croix de Fer, la montée du Rein de Pombie (Sud-Ouest).
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Rein de Pombie qui est constitué essentiellement de pierraille.
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Une trouée dans les nuages pour apercevoir quelques sommets bien connus.
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La vue en contrebas sur le col de Suzon où nous étions tout à l’heure, 650m plus bas !
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Inutile d’aller visiter la pointe de France qui culmine à 2878m, nous aurons peut-être plus de chance avec le temps au retour.
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Redescendre de quelques mètres en s’aidant un peu des mains.
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Yves.
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Y a de la buée dans mon objectif !
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La dernière bosse où se trouve la Pointe d’Espagne,
bien qu’elle soit acérée et entourée d’impressionnants précipices, le final ne présente pas de difficulté.
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Nous croisons des montagnards qui redescendent du sommet.
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Françoise, Yves et Mariano au sommet du Pic du Midi d’Ossau (2.884m).
3h30 depuis le refuge de Pombie (compter 3h si vous n’êtes pas retardé dans les cheminées).
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Voir le panorama annoté par beau temps:
La vue sur le petit Pic du Midi d’Ossau (2.807m).
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Encore un petit peu de ciel bleu et puis . . . . . plus rien !
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Nous profitons du mauvais temps pour nous restaurer même s’il n’est que 10h50 du matin.
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Après avoir attendu 1h10 au sommet sans que les nuages se dissipent, nous prenons le chemin du retour, mais avant de partir de la cime,
une photo prise par un jour de beau temps depuis le sommet en direction des lacs d’Ayous.
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Pas un temps idéal pour redescendre du Pic du midi d’Ossau avec ces conditions !
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Nous n’avons pas eu trop le choix, il fallait redescendre !
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En passant près de la pointe de France (2878m),
une photo prise par un jour de beau temps en direction du Pic de Sesques (2.606m).
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La descente du rein de Pombie dans le brouillard.
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A part quelques passages où nous avons été prudents, la descente jusqu’à la croix de fer s’est passée sans encombre.
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L’arrivée à la croix de Fer (2.660m) avec 2 jeunes montagnards devant nous.
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Cette descente dans le couloir du Pourtillon (3em cheminée) n’a pas été simple !
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Il a fallu être extrêmement prudents et utiliser nos mains,
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et nos fesses pour ne pas glisser !
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Françoise garde le sourire, c’est que tout va bien !
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L’arrivée en haut de la deuxième cheminée avec la descente en rappel pour nous trois. Jonction des deux cordes de 30m avec 2 nœuds simples (de plein poing). L’espagnol qui venait de faire descendre en sécurité sa petite famille avec une corde de 40m, voulait descendre sans être assuré (corde trop courte pour un rappel), manifestement trop dangereux avec cette roche glissante, nous lui avons proposé de profiter de notre corde pour descendre en toute sécurité les 25m avec son mousqueton et un demi-cabestan. C’est pas l’idéal à cause du frottement de la corde qui souffre forcément beaucoup plus, mais ce n’est pas très grave, la sécurité passe avant tout !
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Pour une fois, je n’ai pas attendu dans les cheminées, il faut dire que le temps y est pour beaucoup !
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La descente en rappel pour Françoise.
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Ca va beaucoup mieux que dans la précédente cheminée.
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Tellement mieux, quelle a récupéré la bouteille de Yves dans la descente !
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Autour de Yves de descendre.
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Même si c’est un peu plus laborieux avec un nœud autobloquant comme le Machard ou le Prussik,
Yves comme Françoise étaient en sécurité.
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La pluie n’était pas prévue !
Elle est venue compliquer un peu notre descente, mais tout c’est bien déroulé sans bobos, la preuve avec le sourire de Françoise et Yves.
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Nous restons malgré tout concentrés en descendant cette crête jusqu’au col de Suzon,
c’est sur ce fil de crête qu’il y a eu un accident mortel, il y a une quinzaine de jours !
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La haute brèche de Moundelhs.
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Retour au col de Suzon.
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Le vallon de Magnabaigt.
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Nous avons retrouvé le soleil et le ciel bleu, mais le Pic du Midi d’Ossau est toujours dans la purée de pois !
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Retour au refuge de Pombie (2032m).
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Refuge de Pombie (2032m) 3h30 depuis le sommet,
compter 2h30 à 3h00 par temps sec et sans des éventuels bouchons dans les cheminées.
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4h après notre descente,
la pointe d’Espagne qui est la pointe la plus haute des 4 pointes du massif est toujours dans les nuages !
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Retour au col du Soum de Pombie.
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Petite pause au col pour nous restaurer un petit peu avant de plonger dans le cirque d’Anéou,
avec un joli troupeau de brebis devant nous, et 2 Patous bien dissimulés !
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Nous avons rencontré le berger du troupeau de brebis, qui était très sympa,
et qui nous a prévenu qu’il y avait 3 Patous mais pas agressifs du tout.
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Il avait raison !
C’est rare de voir des Patous venir manger dans vos mains, il faut dire aussi que ces chiens qui généralement sont agressifs, sont à l’image du berger ! Je suis peut-être sévère, mais il y a de plus en plus de problèmes avec ces chiens dans notre vallée d’Ossau et certains bergers n’en ont rien à faire, jusqu’au jour où un drame arrivera !
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Merci au berger pour la photo devant le Jean-Pierre qui est encore dans le brouillard:
Françoise, Yves et Mariano.
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Retour à la voiture après cette belle ascension de notre Jean-Pierre.
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Les différentes montées au sommet du Pic du Midi d’Ossau:
Bonjour Mariano
Hier,ascension normale du grand pic,4h+4h,mais
en plus 2h ou plus d’attente aux cheminées
Commentaire sur la première:j,ai fait une broche en bois
de la taille d’un manche de pelle,ça m’a permis d’aider des
gens très efficacement,en la plaçant dans les trous;rien
qu’avec ça,la cheminée devient facile
Neanmoins,descente en rappel,mais il faut savoir faire vite
pour ne pas encombrer!!!!!
A bientot et merci pour ton oeuvre;tu n’as pas idée du nombre
de gens que tu renseignes!!
Amicalement et bonnes courses.JM
Salut Mariano. Deja merci pour tes retours sur toutes ces belles randos.
Je voudrais savoir si avoir le matos de grimpe est vraiment important ou si les quelques passage un peu plus raide sont faisables sans corde. Ou encore sil y a des passage sans grimpe justement.
Je fais le gr10 cet été qui evidemment passe au pied de ce pic magnifique et je me demandais si je pourrais le faire sans avoir a emmener de matos specifique.
J’ai deja fait de l’escalade (moins ces derniers temps par manque de partenaires) et je fais de la rando depuis 15 ans environ avec quelques 3000 a mon actif et de beaux pierriers ou zone assez raides voir aeriennes.
Du coup sil y a un passage faisable avec risque modéré sans materiel j’aimerais le faire depuis la cabane de bious oumette par exemple.
Oui, l’ascension du Pic du Midi d’Ossau par sa voie normale peut se faire sans matériel à condition que dans les 2 premières cheminées il n’y a pas foule, sans neige et que tu pratiques l’escalade niv III/IV sans problème.
La plupart des accidents dans ce massif se produisent dans les 2 premières cheminées à cause du monde.
Il est préférable au niveau sécurité d’avoir le matériel nécessaire pour descendre en rappel.
hello, ascension faite aujourd’hui . aucune difficulté sur la première cheminée. par contre sur la deuxième on a trouvé de l humidité du coup et bien plus difficile que la première. sinon aucune difficulté mis à par les espagnols qui étaient extrêmement nombreux et faisaient tomber des cailloux. merci pour vos topo.
Magnifique ascension qui me rappelle d’excellents souvenirs (il y a longtemps). Merci pour ce reportage superbement illustré, c’est un bonheur à regarder.
Bonjour à vous,
Super votre site et vos randos détaillées. Grâce à cela je me suis fais mon petit itinéraire dans la tête.
Fait le 16 août avec un temps chaud,
Petit groupe de 3 avec 1 personne qui le faisait pour la 2eme fois et qui a fait le guide (sinon suivre les quelques personnes devant nous ) .
On avait le matos (dégaines, corde, baudars, descendeurs et mouskifs) mais pas utilisé à part le casque qu’on a gardé bien sûr.
Le gros point positif, pas d’attente pour les cheminées, on a tracé notre petit chemin en doublant les groupes tranquillou entre.
La vue imprenable sur une bonne partie des Pyrénées alentours, top, pu repérer le Palas et le Bailetous (désolé si j écorche les noms)
Avec petite pause baignade au lac de Pombie pour la pause fraîcheur.
Heureux d’avoir pu faire cette rando « mythique » à mes yeux (vivre dans le Béarn sans être monté là haut, ça serait une honte pour moi).
Points positifs:
Vu imprenable.
Se rafraîchir au lac de Pombie
C’est classe de se dire j’ai fais l’Ossau.
Points négatifs :
Trop rocailleux à mon goût
Éviter de le faire par temps chaud
Le risque d’attendre pour grimper les 600 derniers mètres.
Encore merci et bonne continuation Monsieur Mariano.
Bonjour,
Encore un magnifique topo avec de superbes photos.
Bonjour Mariano ,
C’est toujours superbe l’Ossau et bravo pour la descente délicate dans ces conditions !
Amitiés
Merci Mariano pour tous vos superbes topos !
Je ne pourrai jamais gravir JP à cause du vertige mais grâce à vous, j’ai pu contempler la magnifique vue depuis le sommet !
En 2018 un guide de Laruns nous a accompagné au Pic de Midi d Ossau. Groupe de 8 J ai eu un coup de fatigue arrivée à la croix de fer. Ce guide m a demandé de rester seule en les attendant alors que je devais simplement récupérer mon souffle 5 minutes. Je me suis retrouvée seule . Après plusieurs minutes et en petard j ai décidée de suivre le groupe que je ne voyais plus. Je suis arrivée au rein de Pombie mais je ne voyais plus le chemin N étant pas totalement inconsciente j ai rebrousse mon chemin pour revenir à la croix de fer (je me suis un peu trompée de chemin pour retrouver la croix de fer )ou j ai attendu le groupe sagement.
Malgré tout je suis contente d avoir pu arriver,au Rein de Pombie. Merci Mariano de partager vos randonnées qui sont une référence de « j y vais ou pas «
Je comprends votre colère. Un guide inconscient,on ne doit pas abandonner une personne en montagne,
On,doit attendre son groupe Le même problème avec certains accompagnateurs en
montagne indélicats qui filent
à l’avant du groupe sans se
soucier de ceux qui sont â
l’arrière…
On devrait sanctionner ce comportement…
Si tous les randonneurs-alpinistes diffusaient des reportages aussi beaux et précis que le vôtre il y aurait plus de vocations et surtout moins d’accident !
Encore bravo et merci
Un ancien Montagnard, toujours amoureux des cimes
Merci Mariano.
Vos topos me font toujours rêver. Quand je tombe sur l’un d’eux, alors que je n’ai pas forcément le temps de le lire et le regarder, c’est tellement captivant que je reste dessus jusqu’au bout. Le précédent, c’était les Pyrénées vues d’un planeur….
super topo merci , j’ai prevu de la faire debut septembre avec ma femme , il nous tarde d’etre sur place et de monter ce pic legendaire!!!
Bonjour Mariano,
Concernant les patous, j’ai été victime d’une attaque de l’un d’eux aux lacs d’Ayous en redescendant du pic d’Ayous et en me dirigeant vers le refuge. Ce chien en fait dormait près du troupeau (je n’avais bien sûr pas détecté sa présence) et ce n’est que lorsque je venais de dépasser le troupeau qu’il s’est réveillé et qu’il s’est précipité sur moi, me mordant à l’avant-bras et au talon. Je m’en suis sorti avec un petit « pic » et 2 lacérations. J’avais pû voir diverses recommandations sur le comportement à adopter sur différents sites et cela m’a bien servi (je n’ai pas couru, je continuais mon chemin sans esquisser de gestes de défense et je lui parlais). Je randonne depuis 18 ans et j’ai toujours respecté la présence de ces chiens en contournant les brebis ou en m’éloignant de celles-ci. Mais ce petit « incident » ne m’empêchera pas de continuer à randonner. Bonnes balades à tous et toutes. Cordialement.
A l’heure où les années freinent nos projets alpins , quel plaisir ce reportage détaillé ! Merci M Mariano.
Quand apparaît le nom de Mariano dans ma boîte mail, j’attends de pouvoir m’accorder un moment tranquille pour savourer le récit. Je me retrouve transportée quelque part dans un coin connu ou inconnu des Pyrénées. Il y a le plaisir de lire le descriptif de l’ascension, de découvrir ou reconnaître des endroits, mais ce que j’adore c’est la façon dont Mariano nous fait partager sa journée avec ses rencontres, tous les petits détails de l’univers montagnard. Trop drôle ce Monsieur qui donne des leçons à Mariano! C’est comme vouloir apprendre à Jonas Vingegaard comment pédaler !
Una vez más tus fotos me han permitido « volver » a lugares en los que estuve años atrás.
Una precisa y completa reseña de la ascensión.
Gracias , Mariano.
Saludos.
SUPER Mariano ta mise au point avec le montagnard d’opérette ! …. c’est incroyable le monde où nous vivons !!!
BREF, comme d’hab tes explications & recommandations sont TOP : à nous d’être prudents ! À+. Salutations.Charles.
Bonjour Mariano
Souvenir de mes deux ascensions : en 2009 en aller-retour dans la journée et en 2011 avec la nuit au refuge ! Un accident mortel au col de la Fourche avait eu lieu mais nous l’avions appris que le lendemain ! Ce très beau sommet est à aborder avec prudence et concentration comme souvent en montagne la marge d’erreur est très faible !
Bravo à vous trois, Françoise et Yves doivent être fiers de cette première, maintenant en le regardant depuis la plaine ils pourront dire je l’ai fait !!! Dommage pour le temps !
Bravo à toi pour ces belles prises de vues ! La photo depuis le planeur est super explicite !!!
Amitiés
Serge