Trek HRP de 8 jours (7em journée) Cabane de Añes Cruces/Refuge du Portillon
7em jour: Cabane de Añes Cruces (2100m) – Refuge du Portillon (2570m)
- +1.930m /-1.180m – 19km – 9h10 (6h50 sans les pauses) Niv: Montagnard
- Date: le 07.07.2021 – Haute-Garonne – Départ: Cabane de Añes Cruces (2100m) Espagne
Cette 7em étape jusqu’au refuge du Portillon, demande d’avoir une bonne condition physique et une bonne expérience du terrain de haute montagne après le col des Gourgs Blancs. Pour ceux qui veulent scinder cette étape en deux pour pouvoir apprécier les beaux paysages du Luchonnais et rendre cette étape un peu moins dure, séjournez au refuge la Soula en bas du vallon de la Neste de Clarabide et repartez le lendemain au refuge du Portillon par le col des Gourgs Blancs en passant par le joli lac de Caillauas. Et si vous êtes en forme, aucun souci pour faire cette randonnée en une journée, j’ai mis 6h50 sans les pauses, ce qui reste raisonnable pour une étape.
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Difficultés:
- Attention, après le col des Gourgs Blancs et jusqu’à la fin du mois de juillet, la neige est encore bien présente sur le versant Est. Cette descente vers le refuge du Portillon, demande d’avoir l’expérience de la haute montagne et de bien savoir lire le terrain.
- Randonnée un peu longue que vous pouvez scinder en deux en séjournant au refuge la Soula et ainsi profiter de la beauté des paysages que nous offre le Luchonnais.
Départ à 7h30 depuis la cabane de Añes Cruces avec un joli lever de soleil sur les Posets (3369m).
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Depuis la cabane, laisser l’itinéraire du GR11 grimper à droite en direction de l’Est et suivre l’itinéraire de la HRP qui monte au Port Supérieur de Aigües Tortes (Nord).
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La vue derrière moi.
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Sentier qui s’efface par moment mais aucune difficulté pour grimper au col en suivant les cairns.
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Le profil devient plus montagneux mais sans danger.
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La vue derrière moi sur le massif des Posets (3369m).
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Le Gran Eriste (3053m).
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L’arrivée au Port Supérieur de Aigües Tortes (2680m) 1h40 depuis le départ.
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La vue sur le Gran Bachimala ou Pic Schrader (3174m).
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Depuis le col,
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descendre dans le vallon d’Aygues-Tortes.
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Suivre le sentier de la HRP (rive droite du ruisseau d’Aygues-Tortes).
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Cabane Prat Cazeneuve (2054m).
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Superbe cabane très propre avec les couchages à l’étage.
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Pour ceux qui vont au refuge la Soula, depuis la cabane Prat Cazeneuve,
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l’itinéraire de la HRP continue à descendre dans la vallée (rive droite de la Neste de Clarabide)
Compter une petite heure pour y arriver (-400m de dénivelé pour 3,5km de distance).
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Refuge de la Soula (1.690m) Tel. 05 62 40 23 41 (Le site web)
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Pour ceux qui vont au refuge du Portillon, depuis la Cabane Prat Cazeneuve,
suivre le sentier vers le Nord-Est qui monte au lac de Pouchergues, puis vers 2120m,
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suivre le sentier qui file vers le Nord au lac de Caillauas.
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Pas de difficulté jusqu’au col des Gourgs Blancs.
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Les infrastructures des conduites qui descendent à la centrale hydroélectrique située à côté du refuge de la Soula.
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L’itinéraire contourne le massif du Quartau par sa gauche.
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En bas à gauche, les lacets de l’itinéraire de la HRP venant du refuge de la Soula.
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Le sentier traverse un bâtiment fermé par des portes métalliques qu’il ne faudra pas oublier de refermer.
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Jonction avec le sentier de la HRP.
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Le lac de Caillauas (2170m) 5h00 depuis le départ ce matin.
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Contourner le lac par sa droite.
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Lac de Caillauas (2172m), un joli lac avec en arrière plan le Pic Hourgade (2964m).
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Après avoir contourné le lac, le sentier monte vers le Sud-Est jusqu’au col des Gourgs Blancs.
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L’arrivée au lac des Isclots (2400m) qu’il faut contourner par sa gauche.
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Encore un joli lac.
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La vue derrière moi sur le lac des Isclots.
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Vers 2500m, à l’approche du col, le terrain devient plus montagneux avec quelques névés.
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Le temps par rapport à ce matin commence à changer avec quelques nuages menaçants !
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Des névés mais la pente n’est pas très raide jusqu’au col.
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Le Pic Jean Arlaud (3065m) et les Gourgs Blancs (3129m) à droite.
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L’arrivée au col des Gourgs Blancs (2877m) 8h00 (6h sans les pauses).
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Pour ceux qui auront fait cette étape en 2 journées, et à condition que la météo soit bonne, vous pourrez si vous le souhaitez, gravir un joli 3.000 sans difficulté en 30 petites minutes, depuis le col des Gourgs Blancs, grimper l’arête Sud du Pic Gourdon, il faut utiliser un peu les mains (Niv: II/II+), mais vraiment rien de bien méchant (voir le topo Ici).
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Encore beaucoup de neige sur ce secteur du Luchonnais qui est de toute beauté.
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Eviter les névés autant que possible qui sont souvent durs dans ce secteur.
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Depuis le col des Gourgs Blancs, descendre vers l’Est,
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longer ensuite le petit laquet pour remonter à un petit col sans nom en direction du Pluviomètre.
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Le petit laquet.
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La vue sur la gauche du Pic des Spijeoles (3065m) et du Lac glacé (2660m).
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L’arrivée au Pluviomètre (2890m) qui est un point de repère en cas de mauvais temps.
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A partir d’ici, vers 2800m d’altitude, le refuge du Portillon n’est plus très loin, suivre les cairns jusqu’au refuge en direction de l’Est (compter 30 petites minutes). Me concernant, et malgré l’orage qui commençait à gronder, je décide d’aller passer la nuit en haut de la Tusse de Montarqué.
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La vue plongeante sur le lac glacé.
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L’arrivée au sommet de la Tusse de Montarqué (2889m) +1.930m /-1.180m – 19km (9h10) 6h50 sans les pauses.
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J’ai juste eu le temps de monter ma tente avant que la grêle et les orages s’abattent sur le sommet.
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On est mieux dedans que dehors !
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Surtout lorsque la grêle tombe !
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Pendant un court instant aux alentours de 22h00,
les nuages qui avaient envahi complètement le sommet depuis mon arrivée, me laisse prendre quelques photos.
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Le givre sur la tente et les grêlons côté Nord sont encore bien présents,
ils resteront intacts au petit matin, signes que la nuit a été bien froide (-11°).
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La mer de nuages côté des Spijeoles.
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Le sommet des Gourgs Blancs (3129m) est bien bâché,
seul le Pic Jean Arlaud (3065m) à gauche est bien visible avec le col à droite où je suis passé.
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Bonne nuit . . . . .
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Sur cette étape, il est désolant de voir le glacier des Gourgs Blancs réduit à une succession de névés en pourrissement alors qu’il y a trente ans c’était une belle étendue de neige immaculée jusqu’au pluviomètre ! ça reste néanmoins une des plus belles étapes de la HRP.